29 mai 2005

La petite maison dans la prairie? C'est pas là, connard!

Par un concours de circonstances tout à fait fortuit, la fête des mères coincide cette année avec la journée choisie par notre gouvernement chéri pour le référendum.

Les lois du hasard ont donc voulu que toute ma famille se voit réunie en ce jour caniculaire pour une de nos réunions bisannuelles. Je l'admets, 2 fois par an peut paraître bien peu; mais c'est le maximum que les systémes nerveux des unités familiales peuvent supporter. En effet, chaque sommet du G5 aboutit invariablement à une dispute qui peut être: intergénérationnelle, interparentale, inter-progéniture. Souvent, les 3.

Cependant, la morue a trouvé la parade... aller manger au resto. Fallait y penser Mich parce que la seule chose qui pourrait nous empêcher de nous foutre sur la gueule aprés un repas bien arrosé, c'est la crainte de l'esclandre - nous formons décidément une famille unie.
Il y avait une autre solution: ne pas arroser le repas. Okay, d'accord, mais ça avance l'esclandre aux entrées. En effet, l'alcool n'est pas un catalyseur d'engueulades, mais un moyen de les repousser dans ma cellule (familiale).
Donc on s'est tous pintés à la margharita, pina colada et rosé chilien sur la terrasse d'un petit resto tex mex bien sympa. Et, chose qui ne s'était pas produite depuis des années, nous avons passé un agréable moment.

Aussi étonnant que ça puisse paraître, j'étais un peu déçue. Heureusement que mes 2 grands fréres étaient là...

Dans la cariole de mon père, en chemin vers Nancy-city-beach, mes fréres ont commencé à m'emmerder un petit peu, histoire d'énerver un peu le conducteur. En gros, ils tentaient de me scarifier avec la boucle de ceinture brûlante ou de m'étouffer avec les gants en plastique que mon daron utilise pour faire le plein de la charrette.
Comme au bon vieux temps.

Du coup, le gros Michel a commencé à voir rouge. Mais le moment culminant de notre mini roadtrip fût l'instant où frére n°2 sortit de son sac la bouteille de martini qu'il venait d' "emprunter" à ma mère.

Un pur moment d'anthologie.

Le gros Michel se retourne (et grille par conséquent toutes les priorités de la rue de Boudonville) et se met à hurler en confondant les prénoms de mes fréres. Frére n°1 qui ne comptait pas se faire engueuler pour rien a commencé à jeter tous les gants en plastique dans la cariole et a détaché sa ceinture, déclenchant ainsi une alarme stridente et pas du tout stressante.

Je serais bien restée plus longtemps, mais j'étais arrivée. Et surtout j'étais satisfaite de voir que nos vieilles habitudes ne céderaient jamais la place à d'hypocrites et fort peu distrayantes séances de considérations sur la météo.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ca va, t'as l'air de t'être bien amusée!
en tout cas l'épisode sur le chemin du retour m'a bien fait rire! par contre, "le gros mich", "la cariole" ça fait un peu compagnard comme langage! ça a le mérite d'être drôle en tout cas, je suppose que c'était voulu...