31 mai 2005

Toi aussi ami spectateur, mange des pieuvres -vivantes.


Consuella del Hontes, ne lit pas ce post puisque tu n’as pas vu le film.

Je me trouve dans une situation assez inconfortable. En effet, je ne sais pas comment commencer ce post de commande à propos du film Old Boy. Bon, déjà, sure, j’ai vraiment accroché. Mais le problème, c’est que j’ai peur de parler dans des termes inappropriés du film préféré de la personne qui a suggéré ce post.

Donc que faire ?

Il y aurait bien une solution, mais cela nécessiterait que Pageboy s’assoie plus de 10 minutes de suite devant un ordinateur. Bah oui, si tu écrivais toi-même un article sur Old Boy, tu pourrais faire découvrir au monde ta passion dévorante pour ce film et tu pourrais aussi travailler ton anglais (te vexe pas, j’ai pas dit que t’en avais besoin) afin d’être publié dans l’Anglomane. La classe.

Bon, allez, je m’y colle, mais c’est vraiment parce que je ne voudrais pas perdre la moitié de mon lectorat.
Alors, dans l’hypothèse que quelqu’un qui n’aie pas vu le film lise ce post, je crois qu’un petit résumé s’impose. O-Dae-Su est un raté, plus ou moins alcoolique (corrige moi si je me trompe). Le soir de l’anniversaire des 5 ans de sa fille, il est enlevé. Il sera gardé prisonnier pendant 15 ans et sera accusé du meurtre de sa femme. Déjà, j’ai trouvé que le plan où on le voit galérer pendant 10 ans pour arracher une brique avec les évènements mondiaux en parallèle était canon.* L’histoire commence vraiment lorsqu’ O-Dae-Su est relâché ; il doit trouver pourquoi il a été emprisonné ; une jeune serveuse va l’aider. Là, ça se corse, parce que je ne peux pas raconter la fin du film car ça serait gâcher le plaisir des autres.
Ce qui me fait penser que ça devait être chiant pour Pageboy de mentionner ce film comme référence toutes les 5 minutes sans en raconter la fin.
Sans tout révéler, on peut dire qu’Old Boy, la plupart du temps est bien glauque, bien violent; des qualités essentielles pour un polar. Par contre, j’ai moyen aimé les pauses d’1/2 heure que l’acteur faisait, le marteau en l’air, avant de péter la gueule des méchants. D’ailleurs, tant qu’on en est aux méchants, autant dire qu’il n’y a pas de gentils dans Old Boy. C’est peut-être pas flagrant jusqu’au 4/5 du film, mais dans le dernier quart d’heure, on s’aperçoit que les gros dégueulasses ne sont pas forcément ceux que l’on croit (pire que Mysterious Skin).


*c’est un sacré compliment sachant que le seul concept ayant reçu le qualificatif ‘canon’ de ma part est Tom Welling.

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