L'inconvénient de préparer ses vannes avant de les publier est que l'on est tenté de révéler ses galéjades avant leur sortie officielle.
Tout ça pour dire que me voilà bien attrapée. Bah, voui, J'ai sorti tous mes fins traits d'esprit sur cette somptueuse daube qu'est Batman Begins lors de la soirée que nous* venons de passer.
Mais faisant fi de la honte qui m'étouffe, je vous livre ici, à cette heure avancée de la nuit un embryon de post.
Devant une telle déchéance, Brian Molko chanterait: Since I was born I started to decay. J'ajouterais: since I bore this blog, I started to decay.
Batman begins.
On nous l’a vendu comme la meilleure de toutes les adaptations ciné de Batman.
Yeah, but no !
L’originalité du film ? D’habitude c’est la 2° heure qui est chiante, là on s’emmerde comme des rats morts dés le premier quart d’heure. Une heure pour démarrer. C’est long. D’autant plus que pour empêcher le pauvre spectateur de s’endormir paisiblement, Christopher Nolan nous gratifie d’un vol de chauve souris toutes les 10 minutes ; de quoi rendre épileptique un comateux. A croire qu’on n’avait pas compris que Batman avait un rapport malsain avec les chauve souris.
Liam Neeson, en méchant, c’était une idée à creuser. D’ailleurs, toute l’originalité esthétique du film repose sur son personnage : il porte un bouc bicolore. La magie des effets spéciaux !!
Je suis mesquine ? Pas du tout, mais faut dire ce qui est, le directeur de casting devrait sortir de sa tanière de temps en temps parce que dans Batman Begins, Qui Gon Jin joue un méchant qui a été gentil et qui essaie de faire ressortir la colère d’un de ses disciples. J’ai déjà entendu ça quelque part, pas vous ? Si l’allusion n’était pas assez claire, à la fin du film, Neeson porte un masque noir…
Batman est un gentil, mais il est torturé. Il déteste Gotham, mais veut la sauver et la protéger de la destruction. Ouais, d’accord, mais il se démerde quand même pour détruire la moitié des bâtiments et infrastructures de la ville avec la Batmobile. Ce qui me fait penser à un détail fort drolatique : dans une des dernières scènes, Bruce Wayne se promène dans les ruines fumantes de sa propriété et promet de la reconstruire brique par brique. Il est pas couché, parce qu’en guise d’entreprise de construction il y a un village people avec une pelle qui déplace toutes les cendres d’1m50 sur la gauche. Peut être que la prod a réduit le budget figuration, qui sait ?
Si malgré ma malhonnêteté flagrante vous acceptez encore de poser les yeux sur ce blog, je vous souhaite une bonne nuit et vous dis à la pochaine. "A la prochaine" --tout pour la vanne.
*par "nous" j'entends ma fabuleuse petite personne et mon lectorat étudiant.
Bande son: Sensuwalité. Axelle Red (rapport à l'accent belge et à ma flamboyante criniére).
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