09 juin 2005

Le Post Le Plus Long.

Avertissement au lecteur:
Prévois les rations de survie, ami (ou pas) lecteur. En effet, ce post promet d'être d'une longueur inégalée rapport à ce qu'il se passe trop de trucs dans ma life - yeah baby.

Tout d'abord, une rectification s'impose. Je croyais avoir été claire. Je ne suis pas romantique. Du moins, j'abhorre les dauphins qui sont, comme chacun le sait, le symbole du romantisme le plus dégoulinant de fiel. De plus, j'estime que 'le sourire d'un enfant' n'est pas la plus belle chose sur Terre, en effet, les enfants ne sont pas troooooooooooooooooooooooop miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiignons. Ici, certains ont cru déceler une pointe de romantisme chez la morue. Fi! Il m'est juste insupportable d'entendre interjections et autres surnoms débilitants prononcés avec béatitude par les connards-d'égoïstes-qui-ne-se-rendent-pas-compte-qu'ils-ne-sont-pas-tous-seuls-sur-terre. Tout à fait INADMETTABLE (hi, hi, non seulement je sais faire la charlotte aux fraises, mais j'ai aussi un sens de l'humour à toutes épreuves). Tellement inadmettable (comique de répétition) d'ailleurs, que des 'mon coeur's trop appuyés m'ont obligée pas plus tard qu'il y a une demie heure à quitter le domicile d'une jeune demoiselle fort sympathique au demeurant. C'est dire si les choses vont loin.

Ceci dit, il me faut continuer ma logorrhée vespérale* sous peine de ne pas mériter le nom de 'post le plus long'.

De quoi vais je donc bien pouvoir vous entretenir?

Voyez vous mon cher Nicolas, toutes les théories insensées développées sur ce blog jusqu'à ce jour n'ont en fait qu'un inavouable but. Cacher le traumatisme subi au détour d'une soirée... Bon, admettons, la plupart de mes conneries ne peuvent pas être imputées au traumatisme cité plus haut puisqu'il ne se produisit qu'hier au soir.



Pire que les films sur les pédophiles incestueux,
pire que la dissection de ma peluche quand j'avais 3 ans (aucun rapport avec la proposition précedente)**,
pire qu'une chanson de Patrick Sébastien,
pire que la coiffure de Madame-je-parle-couramment-le-vieux-slavon,
pire que la révolution industrielle en Grande-Bretagne,
pire qu'une vanne de Laurent Ruquier,

... on a souillé mon tuyau d'aspirateur.
C'est dommage, le début de ma vanne promettait une chute des plus hilarantes (puisque je vous le dis, croyez moi, bordel à cul!), mais là bizarrement, je vous sens un peu déçus. Juré, j'essaie de me rattraper.

La soirée avait assez bien commencé avec une gentille petite pizza hawaiienne (4 hectares) dégustée entres amis. Vous voyez, le genre on porte tous des lunettes et on est heureux de vivre, ALAIN AAAAAAAAAFFLELOU. Donc, pour Celle qui n'était pas là (t'avais qu'à venir au ciné), se sont entassés dans mon clapier Mlle mon-prénom-ressemble-à-I-GOT***, Mlle tu-veux-pas-qu'on-remonte-toute-la-rue-Anatole-France-pour-qu'on-cherche-l'immeuble-du-ptit-page, et le tout nouvellement adoubé Charmeur d'Aspirateur****.
Oui Nicolas, au détour d'une allusion aux incessantes références à son didgeridoo, les événements ont pris un tour fort inattendu - en tout cas pour moi qui n'ai visiblement pas l'imagination aussi fertile que je le pensais.

Reconstitution plus ou moins fidèle à la réalité:

"T'as pas un aspirateur, fit le ptit page innocemment.
-Je sais que c'est pas exactement une réception de l'ambassadeur, mais c'est quand même pas aussi crade que ça, rassure moi ? répondis-je, un rien vexée.
-nan, envoie l'aspiro"

Et là, c'est le drame. Tout s'enchaîne à une vitesse incroyable:
le ptit page (benji pour ceux qui veulent l'emmerder) se saisit violemment de mon tuyau d'aspirateur, le porte à sa bouche et entreprend un galochage goulu dudit tuyau. Chose que je n'aurais jamais soupçonnée, le tuyau se mit à produire un son des plus étranges, dont on nous informa plus tard qu'il était similaire à celui d'un didgeridoo.

Les rapports bucco-tuyautaux entretenus par le ptit page avec mon aspiro eurent des conséquences non négligeables:

-une place de choix dans le classement des moments les plus incongrus de 2005 (présenté par Dechavanne et une blonde). En effet, je ne suis pas habituée à ce que l'on se serve d'un tuyau d'aspirateur (encore muni de la brosse, cela va de soi Nicolas) comme d'un instrument de musique. Merveilleuse image qui restera gravée à jamais dans ma mémoire.

-un regard tout neuf sur mon tuyau d'aspirateur, que je n'ose plus approcher de peur qu'il émette des ronronnements peu orthodoxes.

-la création d'un nouveau mot: l'appareil-éléctroménager-philie*****.

-une admiration sans borne pour celui qui fut à l'origine de cet inoubliable épisode.




*J’aime employer des expressions pompeuses. Et alors ?

**J’ai failli écrire ‘pire et plus pathétique que de dormir avec sa peluche quand on a 19 ans’ ; mais non, même si c’est grave, ça ne peut pas être pire que ça.

***Le mérite de cette vanne grandiose revient à la personne qui suit.

****Si c’est pas ça la classe, alors je me demande bien ce que ça peut être.

*****Mais où va-t-elle chercher tout ça ?

4 commentaires:

glamourous cod a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
glamourous cod a dit…

Ce post de toute beauté ne comporte pas moins de 784 mots, mais il est d'une telle qualité que l'on ne s'en rend pas compte. Cependant, malgré le talent indéniable de l'auteur, il semblerait que celle ci soit sujette à une constante et trés irritante autosatisfaction due à un égocentrisme exarcerbé et bien mal maîtrisé.

Anonyme a dit…

petit message de "I GOT" et Melle tu veux pas........................................................................................................................euh c un peu trop long!
tu nous a gonflé pour qu'on t'écrive sur ton blog mais euhh...comment dire....on a rien à dire pffffffffffff alors RIENnnnnnnnnnnnnnnnnn!! oh qu'est-ce qu'on est drôles ça fait peur ouieuhhhhhhhhh tout çaaaaaaaaaaaaaa grut(petit aparté norvégien)

glamourous cod a dit…

ah bah alors vraiment trés drôle mesdames drôles.