Cette histoire ne m'obséde pas, elle n'est pas non plus nouvelle - délicieux moment où une gamine de 10 ans se rend compte que maman trompe papa avec le papa de sa meilleure amie.
Il est grand temps mes amis (je m'avance?) que je parle un peu de cet immonde connard qui a contribué à rendre mon adolescence encore plus désagréable que ce qu'elle promettait déjà d'être.
Ok, je l'admets, l'expression "immonde connard" est un peu éxagérée. J'ai plutôt eu à faire à ce qui est communément appelé un "pauvre con". D'ailleurs, c'est bien ce qui me faisait le plus chier: que ma mère ait choisi un imbécile patenté pour remplacer mon père.
Je suis la première à taper sur mon cher géniteur; le physique Robert Hue, marrant comme une dissert de philo et tatillon au point de ranger le lave vaisselle après que quelqu'un d'autre l'aie rempli. Bref, la séduction incarnée.*
J'aurais conçu sans trop de peine qu'elle le largue pour mieux - l'affection filiale n'empêche pas la lucidité. Mais pas qu'elle se trouve le mec le plus con, le plus laid et le plus égoïste des 5o km à la ronde. Fallait voir le bestiau qui faisait le gueule parce que ma mère devait m'acheter un cadeau d'anniversaire au lieu de le voir. Précisons que le prince charmant avait procréé par 3 fois; un vrai modèle de compréhension paternelle. Pour achever le tout, le bouseux de service se traînait un léger complexe d'infériorité vis à vis de mon-immensément-cultivée môman. Normal au vu du vide abyssal de son cerveau. Anecdote représentative du bonhomme: essayant de me décrire la couleur d'une voiture, il se mit à chercher le nom d'une nuance de jaune; "elle était jaune... jaune... jaune coquelicot." COQUELICON! J'étais déjà une peste à 10 ans, et je ne me suis pas privée de tourner en ridicule le crétin en question dès que le mot jaune intervenait dans une conversation.
Je haissais ce mec. Tu peux faire ton numéro de mec sympa autant que tu veux, rien ne m'ôtera de l'idée que tu n'es qu'un raté qui rentre sa chemise dans son pantalon.
En effet, j'avais quelque peu oublié de mentionner le style vestiementaire extrêmement recherché de l'enfoiré en question. Le maximum de la classe pour lui, c'était et c'est encore une immonde veste en pied de poule noir et blanc dont le tissu aurait pu servir de revêtement aux sièges d'une peugeot 405.
Heureusement que cet épisode est derrière nous - ma mère et moi. J'ai perdu ma soeur dans la bataille. Est ce que ça en valait le coup? Je ne sais pas, il m'arrive d'en faire encore des cauchemars. Mais comme ma mère représentait pour elle ce que son père était pour moi, je ne crois pas qu'il y avait d'autre issue possible.
Tout ça pour dire que le nouvel élu relève le niveau - en même temps, c'était pas trop dur. Cependant, même s'il est sympa**, je commence à en avoir marre qu'il soit là tous les week-ends. Et quand il n'est pas là, ma mère est au téléphone avec lui. Il m'arrive même de manger avec la télévision alors que la courtisée quinquagénaire s'amuse comme une ado avec son kit mains libres. Insupportable. Mais, je ne vais pas me plaindre, the chosen one est venu régler ma télé.
*On se demande vraiment comment 2 êtres aussi peu gâtés par la nature ont pu donner naissance à cette magnifique créature que je suis. (oui, pour ceux qui en doutent encore, je SUIS une magnifique créature). Ah, mais j'ai trouvé, ils ont d'abord fait 2 essais (peu fructueux) avec mes frères. Comment ça, la sale petite peste?
Il est grand temps mes amis (je m'avance?) que je parle un peu de cet immonde connard qui a contribué à rendre mon adolescence encore plus désagréable que ce qu'elle promettait déjà d'être.
Ok, je l'admets, l'expression "immonde connard" est un peu éxagérée. J'ai plutôt eu à faire à ce qui est communément appelé un "pauvre con". D'ailleurs, c'est bien ce qui me faisait le plus chier: que ma mère ait choisi un imbécile patenté pour remplacer mon père.
Je suis la première à taper sur mon cher géniteur; le physique Robert Hue, marrant comme une dissert de philo et tatillon au point de ranger le lave vaisselle après que quelqu'un d'autre l'aie rempli. Bref, la séduction incarnée.*
J'aurais conçu sans trop de peine qu'elle le largue pour mieux - l'affection filiale n'empêche pas la lucidité. Mais pas qu'elle se trouve le mec le plus con, le plus laid et le plus égoïste des 5o km à la ronde. Fallait voir le bestiau qui faisait le gueule parce que ma mère devait m'acheter un cadeau d'anniversaire au lieu de le voir. Précisons que le prince charmant avait procréé par 3 fois; un vrai modèle de compréhension paternelle. Pour achever le tout, le bouseux de service se traînait un léger complexe d'infériorité vis à vis de mon-immensément-cultivée môman. Normal au vu du vide abyssal de son cerveau. Anecdote représentative du bonhomme: essayant de me décrire la couleur d'une voiture, il se mit à chercher le nom d'une nuance de jaune; "elle était jaune... jaune... jaune coquelicot." COQUELICON! J'étais déjà une peste à 10 ans, et je ne me suis pas privée de tourner en ridicule le crétin en question dès que le mot jaune intervenait dans une conversation.
Je haissais ce mec. Tu peux faire ton numéro de mec sympa autant que tu veux, rien ne m'ôtera de l'idée que tu n'es qu'un raté qui rentre sa chemise dans son pantalon.
En effet, j'avais quelque peu oublié de mentionner le style vestiementaire extrêmement recherché de l'enfoiré en question. Le maximum de la classe pour lui, c'était et c'est encore une immonde veste en pied de poule noir et blanc dont le tissu aurait pu servir de revêtement aux sièges d'une peugeot 405.
Heureusement que cet épisode est derrière nous - ma mère et moi. J'ai perdu ma soeur dans la bataille. Est ce que ça en valait le coup? Je ne sais pas, il m'arrive d'en faire encore des cauchemars. Mais comme ma mère représentait pour elle ce que son père était pour moi, je ne crois pas qu'il y avait d'autre issue possible.
Tout ça pour dire que le nouvel élu relève le niveau - en même temps, c'était pas trop dur. Cependant, même s'il est sympa**, je commence à en avoir marre qu'il soit là tous les week-ends. Et quand il n'est pas là, ma mère est au téléphone avec lui. Il m'arrive même de manger avec la télévision alors que la courtisée quinquagénaire s'amuse comme une ado avec son kit mains libres. Insupportable. Mais, je ne vais pas me plaindre, the chosen one est venu régler ma télé.
*On se demande vraiment comment 2 êtres aussi peu gâtés par la nature ont pu donner naissance à cette magnifique créature que je suis. (oui, pour ceux qui en doutent encore, je SUIS une magnifique créature). Ah, mais j'ai trouvé, ils ont d'abord fait 2 essais (peu fructueux) avec mes frères. Comment ça, la sale petite peste?
**Il m'a même demandé de lui prêter un cd de ghinzu. Les temps changent.
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