06 juillet 2005

Errances.

Quelle déception ! Il semblerait que mon déménagement ne soit plus à l’ordre du jour. Rapport à des problèmes logistiques du style les trois mois de préavis qui chevaucheraient le début de la location du potentiel nouveau bocal. Le petit inconvénient, c’est que même si mes parents adorent m’entretenir (merci maman pour ma nouvelle robe !), faut pas rigoler, ma mère ne se sort pas avec Bill Gates. Donc, je me sentirais assez pisseuse de faire payer à mes chers géniteurs deux loyers en même temps. Même Tanguy n’oserait pas !

De plus ma paresse naturelle me dicte qu’il n’est pas très reposant de déménager toutes mes affaires dans un nouvel appart et ce seulement pour la durée d’une année de fac. Ben oui, puisque l’année prochaine, j’ai l’intention de me la jouer Auberge Espagnole. Et, autant économiser pour pas se taper un boulot merdique de femme de ménage dans un château écossais humide.

Rien à voir, mais cette histoire d’Erasmus me fait penser à une petite phrase de ma mère. Et pour une fois, elle m’a fait plus rire qu’autre chose ; ce qui est, soit dit en passant, assez inhabituel pour être mentionné.

Nous y voilà, tout à l’heure, au téléphone, Maman Gâteau Alsa m’a dit que Londres avait les JO. Ne reculant pas devant la tentative de trait d’humour, je lui réponds que ce n’est pas grave et que je l’emmènerai voir les jeunes athlètes. En guise de réponse, elle avança la suggestion que je pourrais déjà être sur place en 2012. Interloquée, je demande pourquoi. Et là, contrairement à sa fâcheuse habitude de planifier ma vie, elle m’explique malicieusement et sur un ton badin que d’ici 2012, je me serai peut être trouvée un « grand anglais flegmatique.»
Des fois, je l’aime enco’ bien.

Bande son : l’hymne à la joie.

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