27 juillet 2005

Quelques éléphants roses... Quelques éléphants roses...

Excusez la misère intellectuelle de cette note, mais je suis anéantie par le triste spectacle qui s’est déroulé sous mes yeux… Pedro, oui, le beau Pedro vient de se faire poignardé à la sortie de son club de strip tease. Ou devrais je dire qu’il vient de se faire cul-de-bouteille-isé, parce que le salaud qui a osé abîmé la plastique parfaite de l’hidalgo s’est servi d’une bouteille casse.

Est-ce que ça vaut vraiment la peine que je quitte le petit monde merveilleux de Saint Hubert, si c’est pour voir des horreurs pareilles ?

Bah, en fait oui.

A cause de la chaleur, mon cerveau a une fâcheuse tendance à fondre. C’est fâcheux, hein ?! Genre, z’allez pas me croire, mais aujourd’hui, j’ai éprouvé un sentiment de satisfaction, AU BOULOT ! après m’être échinée sur le programme d’huiles de la semaine 31 dans un bureau construit sur les plans des fours allemands (qui ont fait leurs preuves, rhôôôôôôô), j’éprouvais le sentiment du devoir accompli.

Je crois que vous ne vous rendez pas bien compte de la dimension de l’événement… I don’t turn into my mother, I turn into my father !!

Faut se le dire, le programme d’huiles c’est quand même sans commune mesure avec euh, je sais pas moi, une après midi d’achats de sac à main…genre. Alors comment mon cerveau a-t-il pu libérer tant d’endorphine à la vue du dernier accusé de réception de commande du Blend Special Margindus de Cargill Botlek ?

Et puis, d’abord, ça me fait chier.

Ce putain de bordel de merde de boulot à la con qui pue la merde de poney aspire le peu d’énergie que j’ai à dépenser.

Du coup, j’en suis réduite à écrire des posts décousus –je voulais écrire « sans queue ni tête », mais en fait, je m’abstiens*- pendant les pubs d’un dos tres. C’est pas très reluisant, et j’en ai bien conscience.

Bon, bah, qu’est ce que je fais maintenant ? Je ne suis ni Sophie Pétoncule, ni une poule d’eau, donc je ne vais ni sortir ni me noyer dans un verre d’eau.

Voilà, ça c’est fait.

Ou pas.

En même temps, tout ça n’est pas très stylé.

Enfin, là, y a le journal sur canal, et le présentateur est un vilain chenapan (comme Renard, vous regardiez Renard, parce que Renard, en fait, je me souviens plus si c’était un sacripan ou un chenapan) car il (pas Renard, le journaliste) a dit « c’est pô très sérieux tout ça ! » après un reportage sur la découverte du plus grand champ de marijuana d’Europe (nan, c’était pas chez mon frère, mais ça aurais pu, je le concède). Pis en plus, le sagouin, il avait un petit sourire ironique… (si vous trouvez que je fais un usage abusif des parenthèses, faites m’en part, et je n’en tiendrai pas compte).

Oh, je viens de trouver pourquoi cette journée de boulot m’avait semblée un rien moins pénible que l’enterrement de mon grand père… C’est parce que j’ai appelé un fournisseur à propos d’une livraison plus importante que prévue, et le merveilleux responsable me répondit avec un accent belge à couper au couteau (parce que les fourchettes, ça coupe pas les accents) (dure cette vanne) : « Saurrrriez fous les staucker ? » (= pouvez vous les stocker ?).

Sur ces belles paroles, je m’en vais terminer la boîte de prozac.


*Finalement, je ne me suis pas abstenue. Zut **!
**Interjection employée pour la dernière fois le 30 mars 1962.


Bande son : Dans mon café préféré, Volo.

4 commentaires:

Pichou a dit…

Shit alors, pauvre Pédro... Pour Renard je crois bien que c'est les deux : "Sacripan, sacré vaurien" (si je me souviens bien !)
Bizzzzz, je pars pour deux semaines.
Vive les belges !!
Ps : attention avec le prozac ;)

Pichou a dit…

Heu et "chenapan" aussi, réflexion faite, lol.

Anonyme a dit…

Le sentiment du devoir accompli au boulot, je commence à le sentir moi aussi! ;-)
héhéhé, je suis en vacances demain soir!!!!!!!!!!!! Après plus de 200h de travail!
Mais au fond, certains gamins vont me manquer... pfff, ils nous emmerdent toute la journée et trouvent quand meme le moyen pour qu'on s'y attache!
Bon bin je suis désolée pour Pedro. :(

Anonyme a dit…

En parlant de belges, on a hébergé 8 scouts belges dans notre garages la semaine dernière. Les pauvres étaient obligés de dormir dehors à la dure car personne ne voulait les acceuillir lors de leur randonnée exploration. On a eu pitié! C est vrai que cette histoire est ridicule,je m en rends bien compte et m en excuse, mais avouez que c est pas tout les jours qu on se retrouve nez à nez avec un gamin de 1m50 qui porte un micro short et des chaussettes rouges montantes lorsque l on sort de la salle de bain à 9h du mat un matin comme les autres. Merci maman d'avoir prévenu! Ridicule madame ridicule