Qui a dit que l’ennui n’était pas productif ?
Personne ?
Ouais, mais en même temps, j’avais besoin d’une introduction, vous voyez, style j’emploie des procédés littéraires. Autant l’avouer, j’emploie aussi un performant dictionnaire des synonymes on line*. De fait, lecteurs, fans, vos commentaires enflammés devraient plutôt être adressés au site de l’université de Caen. Pas très glamour.
J’étais sur le point de développer une brillante théorie** à propos de l’ennui. Le principe en est assez abordable –même pour vous autres esprits profanes : plus je m’ennuie, plus j’ai tendance à vous procurer une lecture abondante. Et contrairement à l’adage, je me contrains à faire rimer quantité et qualité.
Enfin, sauf aujourd’hui. Parce que là, j’ai vraiment rien à raconter. Le vide. La panne d’inspiration. Rendez vous compte de mon désarroi ! Quelle honte, comment pourrais je satisfaire vos avides appétits de lecteur avec la vacuité de mes activités quotidiennes ?
A dire vrai, je pourrais bien me pencher sur l’épilation des sourcils… Mais à par m’indigner du fait que ma pince à épiler m’a coûté 10 euros, franchement, je vois pas comment avoir l’air passionnante.
Oh, j’ai trouvé. Les mutantes. Je m’explique, les filles qui savent mettre de l’eye-liner. C’est une des rares choses qui m’échappent en ce bas monde. Ça et les gens qui sortent ensemble en croyant que personne ne les a grillé…
Oui, euh, je l’ai croisé dans la rue euh…
Oui, euh, je suis fatiguée euh… je vais rentrer euh…
Non, euh, on peut pas laisser plus de 4µm entre nous au resto euh…
Comme le faisait remarquer I got fort judicieusement, on vous a capté à la minute où vous vous êtes pointés devant l’ugc. Si Catseyes figurait sur votre plan de carrière, laissez tomber tout de suite : niveau discrétion, c’était limite Austin Powers***.
J’en étais donc aux mutantes qui savent se mettre de l’eye liner, d’un seul trait, sans déraper, sans trembler, et ça en étant au téléphone dans le métro. Il y en a des comme ça… Celles qui ont des invitations à de VERITABLES soldes privées. Celles qui se réveillent avec le teint frais et la peau de pêche. Perso, le matin j’ai plutôt des cernes de panda. Il y a aussi celles qui telles Kristin Kreuk qui sont payées à galocher Tom Welling toute la journée.
En fait, une de mes amies est un exemple criant de cette injustice frappante : grande, mince, belle, major de promo en fac de sciences, sportive, copain parfait, capable de trouver un boulot pile dans les dates qui lui conviennent… D’ailleurs, pourquoi est ce que je continue à lui parler ? Ça me revient… Elle se ridiculise régulièrement en essayant de chanter des titres de Placebo… Accent anglais limite pire que le raelien. Attention, ne vous méprenez pas, c’est une de mes meilleures amies, mais faut quand même qu’il reste quelque chose pour s’empêcher d’éradiquer la menace mutante !
Personne ?
Ouais, mais en même temps, j’avais besoin d’une introduction, vous voyez, style j’emploie des procédés littéraires. Autant l’avouer, j’emploie aussi un performant dictionnaire des synonymes on line*. De fait, lecteurs, fans, vos commentaires enflammés devraient plutôt être adressés au site de l’université de Caen. Pas très glamour.
J’étais sur le point de développer une brillante théorie** à propos de l’ennui. Le principe en est assez abordable –même pour vous autres esprits profanes : plus je m’ennuie, plus j’ai tendance à vous procurer une lecture abondante. Et contrairement à l’adage, je me contrains à faire rimer quantité et qualité.
Enfin, sauf aujourd’hui. Parce que là, j’ai vraiment rien à raconter. Le vide. La panne d’inspiration. Rendez vous compte de mon désarroi ! Quelle honte, comment pourrais je satisfaire vos avides appétits de lecteur avec la vacuité de mes activités quotidiennes ?
A dire vrai, je pourrais bien me pencher sur l’épilation des sourcils… Mais à par m’indigner du fait que ma pince à épiler m’a coûté 10 euros, franchement, je vois pas comment avoir l’air passionnante.
Oh, j’ai trouvé. Les mutantes. Je m’explique, les filles qui savent mettre de l’eye-liner. C’est une des rares choses qui m’échappent en ce bas monde. Ça et les gens qui sortent ensemble en croyant que personne ne les a grillé…
Oui, euh, je l’ai croisé dans la rue euh…
Oui, euh, je suis fatiguée euh… je vais rentrer euh…
Non, euh, on peut pas laisser plus de 4µm entre nous au resto euh…
Comme le faisait remarquer I got fort judicieusement, on vous a capté à la minute où vous vous êtes pointés devant l’ugc. Si Catseyes figurait sur votre plan de carrière, laissez tomber tout de suite : niveau discrétion, c’était limite Austin Powers***.
J’en étais donc aux mutantes qui savent se mettre de l’eye liner, d’un seul trait, sans déraper, sans trembler, et ça en étant au téléphone dans le métro. Il y en a des comme ça… Celles qui ont des invitations à de VERITABLES soldes privées. Celles qui se réveillent avec le teint frais et la peau de pêche. Perso, le matin j’ai plutôt des cernes de panda. Il y a aussi celles qui telles Kristin Kreuk qui sont payées à galocher Tom Welling toute la journée.
En fait, une de mes amies est un exemple criant de cette injustice frappante : grande, mince, belle, major de promo en fac de sciences, sportive, copain parfait, capable de trouver un boulot pile dans les dates qui lui conviennent… D’ailleurs, pourquoi est ce que je continue à lui parler ? Ça me revient… Elle se ridiculise régulièrement en essayant de chanter des titres de Placebo… Accent anglais limite pire que le raelien. Attention, ne vous méprenez pas, c’est une de mes meilleures amies, mais faut quand même qu’il reste quelque chose pour s’empêcher d’éradiquer la menace mutante !
*en ligne.
** en même temps, pour théorie, le dictionnaire me sort "ribambelle" et "va-et-vient".
***oups, j'ai parlé de vous...
Bande son: du jazz; définition musicale de l'ennui et genre préféré de la Suisse, on se demande bien pourquoi!
2 commentaires:
Désolée si je te casse ton truc, mais l'ennui productif, ça date pas d'hier. D'autres personnes se sont penchées sur la question, comme... moi par exemple. En l'occurence, c'est l'ennui déproductif qui m'inquiète: plus je m'ennuie, plus mon compte se vide... enfin, avant moi, d'autres ont pondu des théories genre "l'enfant qui ne s'ennuie pas c'est un enfant qui ne développe pas son imagination."
Quand je m'ennuyais dans ma tendre enfance, c'est à dire presque tous les jours, ou au moins tous les samedis et mercredis, ma mère me disait "l'ennui, c'est une bonne chose!". J'ai jamais compris. C'est vrai, au fond, c'est un peu con: ça développe l'imagination, my ass! (I love swearing in English!!!!!!!!) Une fois qu'on trouve un truc à faire, on ne s'ennuie plus. Donc c'est plus de l'ennui (logique). Et franchement, en ce qui me concerne, jouer à questions pour un champion, c'est pas pousser mon imaginaire....
Mais bon, je veux pas te casser ton truc, t'écris bien et c'est trop marrant.
j'avais bien compris que c'était pas sérieux! Par contre, l'anglais je comprends, vu que c'est ce que j'étudie... Je me demande vraiment comment tu as pu tomber sur mon blog!
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