26 août 2005

Pense bête pour l'année prochaine.


CHANGER IMPERATIVEMENT DE BOULOT

Nan, parce que le boulot n'est pas compliqué, voire des fois carrément franchement stupide. Enfin, bon, ça c'est quand Chrisseutine n'a pas fait une connerie en Février qui ressort pile au moment où je bosse... Mais j'y reviendrai plus tard.

Donc, je disais que les gens sont quand même sympas (sauf quand ils sont laveurs de vitre et qu'ils se sentent pousser des ailes tout ça parce que je ne leur ai pas clairement signifié d'aller se faire foutre, mais bon, passons). Par exemple, la gentille directrice des ressources humaines, c'était son anniversaire, et bah comme à la maternelle, elle a emmené un gateau. Même qu'il était cro bon son gateau à la pistache* !

Ou alors, sinon, Alexandre, il passe dans mon bureau et il me demande à quelle heure je quitte pour voir s'il peut me ramener. Franchement ? Ya pas à chier, c'est sympa.

Bon, n'oublions pas non plus Frankis et Sylv2 (saurez vous retrouver leurs vrais prénoms ?), ce sont les chefs magasiniers d'ateliers de la prod qui font des signatures sur les bons de livraisons... Moi je n'entends rien à leur trafic, alors je ne saurais vous expliquer leurs mamaillages. Simplement vu que leurs bureaux sont dans l'usine et que c'est pas Charlie et la Chocolaterie, ils doivent respecter des mesures d'hygiène. Soit dit en passant, bonjour les poils de cul dans les barres de chocolat Wonka. Oui, bon, donc, où en étais je ? Ah euh, l'accoutrement de ces espèces de grands gaillards (dont un ressemble à s'y méprendre au père noel) me fait crever de rire. Genre la charlotte sur la tête, c'est stupide, c'est limite de l'humour à la Jean Luc Reichman, mais ça me fait rire. Surtout que Sylv2 ne le fait pas exprès, mais il ne sait pas pas prononcer le mot bonjour. Il a un problème avec la nasale (et pis aussi le "ou"), en fait il dit un truc stylé beujur.
Ouais, je me rends compte que ça n'a pas l'air trop drôle comme ça, mais, je vous jure que ça l'est. Oh et puis croyez ce que vous voudrez, je m'en fiche comme du mariage d'Hélène Ségara**. Mais, bon, laissez des commentaires, ça fait toujours plaisir.


Et puis, aussi, détail non néligeable, ils ont quand même un distributeur de Kinder Bueno. C'est pas rien. L'employé est quand même bien traité, n'en déplaise à Bernard Thibaut***.

Bah alors pourquoi dois je CHANGER IMPERATIVEMENT DE BOULOT ?

Un mot résume assez bien mes raisons : PAPATRON .

Déjà que l'année dernière, j'avais lutté pour ne pas prendre mon sac à main et me tailler quand il m'a fait appeler tous les numéros du standard pour vérifier que les gens qu'on avait écrit que c'était leur numéro et bah en fait ils correspondaient bien à ce qu'on avait écrit (que c'était leur numéro). En gros, ça se résume à passer pour une conne pendant 3heures -ils ont genre plein de numéros.

Dans l'inconscient collectif :

Père = vieux con.
Patron = connard.
En tout cas dans mon inconscient collectif à moi.

Alors la réunion des deux, c'est simple, ça donne un vieux connard.

Se souvenir de la date de mon anniversaire, il ne peut pas, par contre me gueuler dessus et me donner l'impression d'avoir 12 ans et demi, il sait. J'irais même jusqu'à dire qu'il maitrise le sujet à fond. 10 minutes d'aboiements éxaspérés -ouais bah désolée, en tout j'ai bossé 3 mois dans ton entreprise de merde, alors, nan, je suis pas capable de gérer les conneries que Chrisseutine a faites il y a 6 mois avec les cons de fournisseurs qui nous disent que la stéarine de palme est à 439 € la tonne alors que nous on la voudrait à 409 €****- et hop, je pleure. Mais comme je suis fière, je pleure en silence. Des fois, quand tu pleures, si t'as 2 grands frères pas trop gentils, la fierté c'est un peu tout ce qui te reste.

Genre, le vieux connard, il se rend un peu compte qu'il est allé trop loin parce qu'il retourne dans son bureau et qu'il tente de lancer une blague.

Est il besoin de préciser que je n'étais pas trop réceptive à l'humour ?

A ce moment là, j'étais vraiment contente que Chrisseutine ait oublié de laisser la clé de son bureau, comme ça, depuis le couloir, les gens ne pouvaient pas voir que mon mascara coulait.

Je me connais vachement bien. Syle je sais comment je réagis. J'éxige des excuses. Des excuses spontanées. Mais comme je sais aussi que c'est un vieux connard, je vais employer une ruse vieille comme le monde pour les obtenir, les excuses spontanées.

Je vais faire la gueule.

Techniquement la période de faisage de gueule commence à l'instant où je jette le dernier mouchoir. Sans me vanter, faire la gueule, c'est un des trucs que je sais le mieux faire. Même qu'une fois, j'ai réussi à faire plier ma mère. C'était après avoir réalisé que de hurler "ta gueule" ne servait pas trop mes intérêts. Nan, mais vous rigolez, mais vous la connaitriez, vous feriez moins les malins.

Donc je fais la gueule.

En même temps, ça tombe bien, parce que faut pas rêver, des excuses en bonne et due forme, je vais peut être pas en voir la couleur. Par contre j'imagine bien un ptit billet -ou deux, qui sait ?- pour financer ma semaine de folie à Londres avec Consuella.

Des fois, quand t'as deux grands frères pas trop gentils, bah tu deviens une peste.

Bande son : Ernest Antoine, Les Lutins Bleus.
Original Soundtrack: Ernest Anthony, The Blue Pixies.

*oui on sait que t'aimes pas la pistache, Pageboy !
**que celui qui n'a pas vu le magazine Foune De présenté par Jean Paul Rouve -ya trop de gens qui t'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiment- se sorte les doigts du cul et trouve ce sketch.
***cette phrase devient automatiquement ma phrase fétiche.
****ceci était une trés longue parenthèse.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ben écoite, moi j'aime bien les Lutins Bleus ;)

Anonyme a dit…

"écoute" lol mdr, désolée pour les fautes mais je tappe de travers, j'ai plus de bras, je reviens du tennis :)