Récemment, je suis tombée sur une émission de Laurent Ruquier -ça balance à Paris. Elle est supportable. Si. Même qu'il ne fait pas de jeux de mots foireux et qu'il donne son avis sur l'actu culturelle sans pouffer dans son stylo toutes les 8 secondes.
Un truc de folie !
Il laisse même ses chroniqueurs s'exprimer plus de 15 secondes d'affilée. La quatrième dimension en somme. Bon, entendons nous bien, les invités font toujours un peu potiche, mais, c'est pas Houston !
Typique des émissions de Ruquier, il y a systématiquement un truc qui m'horripile. Bon, bah, là, c'est Elizabeth Quin, la critique ciné. C'est pas humain d'être aussi soulante*. Soyons objectifs, il faut bien lui reconnaître une qualité : c'est qu'elle a toujours raison. En même temps, personne ne va la contredire vu qu'elle n'utilise que des mots de plus de trois syllabes dont le sens est inconnu de la plupart des chroniqueurs.
Exemple: Débat à propos d'Oliver Twist.
Elizabeth Quin : c'est un film sur la résilience.
Thomas Hervé : c'est un joli film en costumes, mais c'est du sous Polanski.
Elizabeth Quin : avant tout, ce film parle de la résilience.
Un autre type : je ne crois pas qu'il soit...
Elizabeth Quin : RESILIENCE !!!
L'autre type : ...tout public.
Elizabeth Quin : RESILIENCE !!!
Sinon, elle aime bien aussi le mot "somatisation". Pleine de ressources, elle maitrise tellement bien la combinaison d'éléments pompeux et intellos que le téléspéctateur lambda zappera sur le maillon faible à première occasion.
Combo : La structuration sociale de l'oeuvre permet aux réalisateurs d'exsuder une résilience somatisée. Comme quoi, c'est à la portée de tout le monde.
Au risque de passer pour une individuse au manque de goût flagrant, je vais vous faire partager mon critére de base pour l'appréciation d'un film. Attention, ça ne casse pas de briques, simplement, ou je me suis emmerdée comme un rat mort, ou je ne me suis pas emmerdée comme un rat mort. Je nuance mon avis si l'image est belle -ou pas belle- et si les scénaristes ont effectivement écrit un scénario**.
Bande son : What You Want, the John Butler Trio.
*toi qui prévoyais de répondre "c'est pas humain, c'est féminin", passe ton chemin.
**aussi étonnant que ça puisse paraître, ce n'est pas le cas de tous.
Un truc de folie !
Il laisse même ses chroniqueurs s'exprimer plus de 15 secondes d'affilée. La quatrième dimension en somme. Bon, entendons nous bien, les invités font toujours un peu potiche, mais, c'est pas Houston !
Typique des émissions de Ruquier, il y a systématiquement un truc qui m'horripile. Bon, bah, là, c'est Elizabeth Quin, la critique ciné. C'est pas humain d'être aussi soulante*. Soyons objectifs, il faut bien lui reconnaître une qualité : c'est qu'elle a toujours raison. En même temps, personne ne va la contredire vu qu'elle n'utilise que des mots de plus de trois syllabes dont le sens est inconnu de la plupart des chroniqueurs.
Exemple: Débat à propos d'Oliver Twist.
Elizabeth Quin : c'est un film sur la résilience.
Thomas Hervé : c'est un joli film en costumes, mais c'est du sous Polanski.
Elizabeth Quin : avant tout, ce film parle de la résilience.
Un autre type : je ne crois pas qu'il soit...
Elizabeth Quin : RESILIENCE !!!
L'autre type : ...tout public.
Elizabeth Quin : RESILIENCE !!!
Sinon, elle aime bien aussi le mot "somatisation". Pleine de ressources, elle maitrise tellement bien la combinaison d'éléments pompeux et intellos que le téléspéctateur lambda zappera sur le maillon faible à première occasion.
Combo : La structuration sociale de l'oeuvre permet aux réalisateurs d'exsuder une résilience somatisée. Comme quoi, c'est à la portée de tout le monde.
Au risque de passer pour une individuse au manque de goût flagrant, je vais vous faire partager mon critére de base pour l'appréciation d'un film. Attention, ça ne casse pas de briques, simplement, ou je me suis emmerdée comme un rat mort, ou je ne me suis pas emmerdée comme un rat mort. Je nuance mon avis si l'image est belle -ou pas belle- et si les scénaristes ont effectivement écrit un scénario**.
Bande son : What You Want, the John Butler Trio.
*toi qui prévoyais de répondre "c'est pas humain, c'est féminin", passe ton chemin.
**aussi étonnant que ça puisse paraître, ce n'est pas le cas de tous.
2 commentaires:
Ouai, elle veut surtout se la peter en utilisant des mots qu'elle invente.
Resilience, ca existe pas. On dit resiliation ou alors on paraphrase.
Pour ce qui est d'Oliver Twist:
-oui les images sont tres belles et le generique de fin ne manquera pas de vous rappeller le dossier d'UE14 (?)
-le scenario etait deja mache, donc l'histoire se tient bien.
-les rats morts dans le film, c'est assez recurant et c'est plutot degeulasse.
Bien sur que non, c'est pas un film tout public. Il a meme pas besoin de le croire, il n'EST pas tout public ici.
Il y a quand meme des petites choses amusantes. Par exemple, il est rassurant (ou pas) de penser que les Anglaises n'ont pas change a travers les siecles.
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