13 novembre 2005

Dull and number.

Oui, non, mais d'accord, en fait, ce que je veux dire, c'est que bon, d'accord, ça va. Ok, c'est vrai que dans un sens, ouais. Mais si on y réfléchit bien on s'aperçoit vite qu'en réalité, non. Tu vois, moi, je peux pas t'affirmer catégoriquement que ça entre dans le champ des possiblités. Alors finalement, tu te dis que bon. Et puis après, ce que tu fais, c'est que t'y repenses longuement, alors qu'en fait, au départ, tout était trés clair. Pis, bon, bah si ça s'arrange pas, alors, là, bah merde, quoi. Faut se dire, que voilà, t'as pas le choix. D'un autre côté, tu fais ce que tu veux, parce que moi, ce que je pense, c'est qu'à la base, c'est pas trop mon problème. Encore que, quand tu te penches sur la question, bah, en fait, ça te donne pas de réponses. Donc, ce que je voulais te faire comprendre, c'est que te v'là bien attrapée parce que je sais pas trop où je veux en venir. Mais si tu vas par là, ça veut bien dire que bon, bah, t'y as réfléchis, tu vois ce que ça signifie pour toi. Le problème, c'est que pour moi, c'est limpide, alors que pour toi, visiblement, c'est noir comme de la poix. Du coup, on se retrouve au point de départ, et c'est reparti pour un débat super important. Genre, attends, non, mais tu m'écoutes quand je te parle. Aussi, c'est sur que si t'en as rien à foutre, on va pas s'en sortir. Oui, bah au moins, maintenant, tu sais à quoi t'en tenir. C'est ça, fais ta maline, tu peux. Mais voilà, c'est ça aussi le problème avec toi. On sait pas à quoi tu penses. Si je sais pas de quoi je veux te parler, c'est peut être parce que des fois, faut un peu s'interroger. Non, mais franchement, si tu vas par là, c'est la porte ouverte à tout. Ouais, c'est ça, ouais. Enfin, laisse tomber, je me comprends. Dans ce cas, si je calcule bien, j'ai comme l'impression qu'on est en train de se foutre de ma gueule. Si tu veux, c'est un peu le principe, c'est comme ça, et moi, j'ai envie de dire que t'y peux rien. Alors que, bon, si t'essaies de l'ouvrir, bah tu te heurtes à un mur, mais bon, si t'essaies pas, bah, c'est le mur qui vient s'écraser carrément dans ta gueule. C'est là que je suis pas d'accord, moi, toutes ces conneries d'impasses, ça commence à me faire chier bien comme il faut, donc, en fait, ce que je me dis c'est que ça vaut pas le coup. Si tu vois les choses sous cet angle, alors là, forcément, faut pas t'étonner. Oui, bah si c'est comme ça, ce que je vais te dire, c'est : ta gueule.

Bande son : E-bow the Letter, REM.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Luc, je que l'homme de la situation. Je que dossier bleus et vous sur une centaine de tableaux très clairs. Vous semaine prochaine et sans faute.
Je tellement sur vous. Je clair Luc, ne pas ?

aaah la stratégie de l'échec :)

Anonyme a dit…

t'as voulu faire genre le monologue où on parle 40 min avec des tas de "well, I mean, so you know, eurm" sans qu'on comprenne qqchose ou y'a vraiment qqchose à comprendre et je dois relire?

Anonyme a dit…

Oui tu parles de quoi ? Et de qui ? Enfin dans le genre posts métaphotiques c'est bon va, je connais et je sais pas pourquoi j'écris ce que j'écris... parfois ! ;)