28 mars 2006

Les moyens du bord.

Je déménage. En d'autres termes, ça veut dire qu'il faut que je vide le clapier. Mais ça veut aussi dire qu'il faut que je décroche toutes les conneries qui pendouillent aux murs.
Qu'à cela ne tienne, aujourd'hui, je me suis attaquée aux tentures. Elles étaient fixées à 10 cm du plafond par des ptites pointes. Je suis pas Bob le bricoleur, et en plus, je fais 1m12 les bras levés.
Je suis une guedin, moi, allez hop, salto, je me retrouve sur le bureau armée d'une fourchette, et j'arrache les ptites pointes de merde une à une sans rencontrer de problèmes majeurs. Mis à part une ou deux qui se baladent désormais dans mon lit, s'entend. Quintuple boucle piquée vers l'arriére, j'atterris sur le tabouret et je décroche la seconde tenture. Et là, léger problème. D'accord, il reste les petits trous faits par les pointes, mais il reste surtout des bouts de tapisserie arrachés grâce à la merveilleuse gom-fix. C'est un peu flag' sur la tapisserie blanche. Comment que je fais, dis, michèle? J'ai bien essayé de reboucher au tipex, mais c'est pas pratique pratique: ça veut pas couler, pis quand ça coule, ça coule gris.
Il ne me restait plus que la gouache. Bah ouais, vous imaginez même pas combien de trous on peut reboucher avec seulement un tout petit tube de gouache blanche de merde du monop'.

-Ouais, Pete, qu'est ce qu'il ya?
-...
-Quoi, un problème de tuyauterie à la fondation Phoenix?!
-...
-Le temps de prendre un dessous-de-plat et du rafia, j'arrive !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah MacGyver, bonne époque. Au moins on s'abrutissait devant des trucs biens.

Clem a dit…

On a ce meme probleme chez nous. Sauf qu'on part que dans 3 mois. Et sauf aussi que dans notre cagibi-de-dessous-les-escaliers, on a un gros pot de peinture. On n'a plus qu'a acheter les pinceaux.