15 avril 2005

La phobie des chiens, ça donne faim.

En effet, la grande aventure universitaire qui me mène vers un diplôme inutile ne me permet pas de me sustenter à ma guise le vendredi. Qu'à cela ne tienne, armée d'une barre de céréales aux fruits rouges, j'attends vaillament 16h. Lorsque mon cher prof de maths eut fini de démontrer à une classe d'ex Bac L médusés (pour la plupart, mais pas moi, donc j'ai toute licence pour les tourner en ridicule) qu'aussi étonnant que cela puisse paraître, la dérivée de la fonction carrée est égale à 2x; la petite aiguille se fixa sur le quatre et la grande sur le douze. Explosion de liesse populaire sous forme de "putain, ça y est, c'est enfin fini!" Mais, bien sur, avant de me décider à regagner mon home sweet home (traduction: clapier, doux clapier), il a fallu que je discute pendant une demi(e?) heure tout en arpentant les allées désertes de la Bu. Ceci fait, il ne me restait plus que quelques minutes de marche avant de rejoindre mon frigo et me livrer à un pillage méthodique des victuailles qu'il contenait. Comble de malchance, au moment le moins opportun, ma plus grande hantise se matérialisa sous les traits d'une petite saloperie de basset dénommée Hortense qui s'évertuait à déposer un caca qui pue dans l'allée de mon immeuble. Il se trouve malheureusement que mon rythme cardiaque fait des pics inimaginables rien qu'à l'évocation de cette émission du démon: trente millions d'amis (passez moi l'expression, mais trente millions d'amis, mon cul!) Comprenez mon désarroi! Ou ne comprenez pas, c'est comme vous voulez. Puisque la vile créature me barrait l'accés du frigo, il a fallu que je me résolve à errer comme une âme en peine dans les rues pluvieuses de Nancy. Que nenni, c'est bien mal me connaître que de penser cela. En effet, au lieu de constater la perméabilité de mes chaussures, je me fendis d'une courtoise visite chez une amie dont le prénom sied fort peu au caractère, Angélique*. Après quelques considérations du style: "ça va mes vêtements de stage [d'infimière], y puent pas trop le vieux cul", nous nous offrîmes un désaltérant thé à la menthe (du Monoprix) accompagné de délicieux biscuits chocolatés (du Liddl). Mais ce plaisant goûter ne put totalement apaiser ma faim, et c'est toujours le ventre gargouillant que je m'en allai prendre une leçon de code. Après une heure de discours passionant sur les règles d'éclairage dans les tunnels en agglomération, j'apercevais enfin le bout du fameux tunnel. Je pus enfin rompre les neuf heures de jeûne avec une gargantuesque plâtrée de pâtes au basilic lorsque je rentrai chez moi, en effet l'objet de toutes mes angoisses avait terminé de déposer son étron.
Tout est bien qui finit bien. (sauf le conflit israelo-palestinien, mais ça, moi, j'y peux rien).

3 commentaires:

glamourous cod a dit…

oui alors, je sais, il ya deux M à vaillamment et un accent grave à accès, mais si c'est pour faire des remarques comme ça, Sandy, tu peux aussi ajouter que passionnant prend deux N, et puis comme ça, tout le monde sera content.

glamourous cod a dit…

Je me vois dans l'obligation de réparer une erreur impardonnable de ma part. Angélique est bien sure une jeune fille parfaite, saine de corps et d'esprit dont il ne me serait jamais venu à l'idée de me moquer. (c'est bon, tu vas pas me pourrir mon blog, steuplé... t'aimes quand je te supplie, hein?)

Anonyme a dit…

j'adore quand tu me supplies, oui! je te signale quand même qu'avec tes rq de "vieux cul" tu as détruit tout le fantasme de l'infirmière sur lequel, il faut bien le dire, j'avais basé toute éventuelle reconversion sentimentale... (au fait je vote pour jude Law!...)