22 avril 2005

Les stars-comme-tout-le-monde, la SNCF et les vestes en daim.

Vaste programme dont il va me falloir faire la synthése en moins de 3000 mots mais avec une mise en page soignée.

En fait, c'est pas si compliqué que ça en a l'air. Allez, je m'explique: en 2005, les stars ne sont plus des stars, mais des gens comme vous et moi -quoique je sois vraiment une star puisque je n'ai pas eu moins de 3 visiteurs en 2 semaines (Je t'arrète tout de suite, Carol Hattaway, des visiteurs sur le BLOG). Les stars font désormais partie de la société de la nouvelle chanson française ou plus simplement, la SNCF et leur bleu de travail est une veste en daim -ou tout autre animal mort, puisque maintenant la fourrure n'est plus politiquement incorrecte. On notera que ce débat ne me préocuppe en rien, étant donné que la seule forme de vie qui présente un intérêt à mes yeux est mon fantastique bambou.

Bon, je sens poindre la question à l'horizon: mais d'où me vient cette idée saugrenue de post sur les vestes en daim?
1- Je suis futile.
2- Inspiration venue de la soirée culture sur les chaines hertziennes.

Quel ne fut pas mon étonnement à la lecture du télé loisirs!
Un feu d'artifices culturel; avec son lot de pétards mouillés soit, mais tout de même, en une soirée:
la nouvelle star, mulholland drive, trafic.musique, tracks et last but not least, la méthode cauet.

Ma premiére partie de soirée fut consacrée à moultes conversations téléphoniques, donc fi des deux premiers items de la liste. En bonne étudiante de fac de lettres, j'enchaine sur tracks (arte); excellent sujet sur le sponsoring des artistes et quelques extraits de trés bons concerts. J'aime enco' bien, même si l'extrait des cobra killers m'a un peu laissée pantoise, en effet, je comprends pas trop les meufs qui braillent tout en essayant de s'arracher leur propre string avec les dents. Sinon, les stroboscopes faisaient un joli effet dans mon ex-chambre de lycéenne.

Bon, tracks fini, je me vois désoeuvrée et c'est la que je tombe sur trafic.musique. On dira ce qu'on veut, même s'il ne porte pas de chaussettes dans ses mocassins à glands, Guillaume Durand fait de bonnes émissions. Quant à la programmation, mon avis est quelque peu contrasté.
Françoise Hardy en veste à paillettes, bof.
Alain Souchon, j'aime bien.
Garbage, rendre le short wock and woll, c'est la classe totale.
Et Sandrine Kiberlain.
Madame se prend pour une chanteuse, mais comprenant que sa démarche pourrait faire face au mépris, elle prend soin d'égratigner les copines du club des vestes en daim. Et moi ça m'énerve toutes les chanteuses aux cheveux raides qui font des blagues de bourgeois-bohêmes et se sentent rebelles à l'idée de ne pas beugler Pourquoi tu m'aimes plus? en québecois.
A petites doses, c'est encore supportable mais on a déjà Bénabar, Vincent Delerm (l'équivalent de la veste en daim étant la chemise qui a dû être blanche), Carla Bruni, Jeanne Chéral..
Cela dit, j'ai saturé quand Benjamin Biolay a fait son apparition. Toujours l'air d'avoir une gueule de bois carabinée et des lévres bonnes à déboucher les éviers.
J'ai changé de chaine pour tomber sur une lamentable parodie de fa si la chanter par Cauet. L'émission de départ était déjà particuliérement pitoyable, alors... Fantastique parodie des bratisla boyz: kouroukoukou chatte chatte.
Devant tant de finesse je décidai de me coucher. On ne fera pas état de la finesse du top de la coanimatrice puisqu'il était inéxistant.

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