Il semblerait que malgré mes récentes acquisitions -mixer, lecteur mp3- je ne sois toujours pas capable de régler mon réveil... Ce matin je me suis levée une heure trop tôt sans m'en apercevoir, et c'est toute étonnée que je me suis rendue compte qu'il n'y avait personne en cours!
J'avais donc une heure à tuer; dépitée, je me traîne juste au CLYC. BBC world, émission: Hard Talk, invité: Pierre Lellouche, UMP's MP, Sujet: le traité établissant une constitution pour l'Europe (pour changer). Aprés maints atermoiements, il semblerait que je me dirige vers un oui hésitant plutôt qu'un non franc.
J'avais donc une heure à tuer; dépitée, je me traîne juste au CLYC. BBC world, émission: Hard Talk, invité: Pierre Lellouche, UMP's MP, Sujet: le traité établissant une constitution pour l'Europe (pour changer). Aprés maints atermoiements, il semblerait que je me dirige vers un oui hésitant plutôt qu'un non franc.
Par contre, c'est pas l'interview de notre French MP qui m'a convaincue. C'est pas qu'il avait de mauvais arguments, c'est juste qu'il s'est fait démonter par le journaliste. En gros, quand le journaliste lui disait que les français pensaient que la constitution était trop libérale, Lellouche répondait "et les anglais pensent qu'elle est communiste, alors, vous comprenez mon bon monsieur..."
BBC-man n'a pas lâché l'affaire et a plus ou moins sous entendu que la campagne pour le oui revenait à prendre les gens pour des imbéciles incapables d'éxercer leurs droits et devoirs démocratiques. D'aprés Lellouche, les français n'ont rien compris à la constitution (il a peut-être pas tort sur ce point), et ce serait limite criminel qu'ils votent non. C'est à ce moment que BBC-man rétorque: "Fallait pas poser la question s'ils sont si cons, les français. D'ailleurs le principe du referendum, c'est que c'est les gens qui décident; en fait, c'est aussi le princpe de la démocratie si on y réfléchit bien." Okay, BBC-man ne s'est pas exprimé exactement de cette maniére, mais je m'arroge le droit de résumer à ma sauce -et en français.
L'ironie de l'histoire c'est que Lellouche a pris sa petite leçon démocratie alors que lorqu'on lui avait demandé d'expliquer les avantages du oui, il avait répondu que c'était pour empêcher les dérives dictatoriales que l'Europe avait connues par le passé.
A part ça, c'était agréable d'entendre un politicien abandonner la langue de bois. Mais je me demande quand même si Lellouche se serait permis d'être aussi franc au 20 heures... Il a quand même pas mal balancé en affiramnt clairement que Raffarin serait dans l'obligation de démissioner si le non l'emportait le 29 mai et que l'autorité de Chirac (?) serait sérieusement affaiblie. Pour être honnête, c'est surtout Raffarin qui a pris, mais bon je vais peut-être pas prendre sa défense.
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