Dans un souci de sympathie envers les générations futures qui auront à analayser la puissance intellectuelle de mon oeuvre blogosphérique, je tiens à donner un cadre à mes posts. Pour faire simple et pour (essayer de) ne pas emmerder mon lectorat qui ne va pas manquer de s'agrandir de façon exponentielle, on va résumer la structure : un post superficiel/un post intelligent... un post superficiel/ un post moins superficiel. D'où "le principe du clignotant".
Donc si vous (I-d-love-to-stroke-your-hair-girl et pageboy) avez suivi, c'est le tour du post moins superficiel.
Peut-être que je vais parler de Last Days. C'est pas mal comme sujet, un film sur les derniers jours d'un rockeur névrosé et toxicomane dont le réalisateur a déjà reçu une palme d'or. En même temps, pour être franche, j'ai pas été emballée dés le premier plan séquence du film. Loin de là, j'ai craint 2 heures de symboles fins comme un calembour de Laurent Ruquier. En effet, en 5 minutes le courageux spectateur a droit à :
-je suis névrosé et je dévale une pente que je ne peux pas remonter.
-je suis névrosé et je nage contre le courant.
-je dois choisir un chemin mais je vais finir par me suicider (sinon le film s'appellerait pas Last Days).
Bien sur, Last Days ne respecte pas le schéma narratif classique. De toutes maniéres, il n'y a pas de schéma narratif mais des cycles dévoilant les différents angles d'approche des scénes clés. Aprés cette phrase au vocabulaire simili-critique-de-cinéma, place à la franchise:
Selon moi, tout dépend de l'humeur du jour. Si on a décidé d'aimer le film intello du moment, on va aimer et saluer la performance de Michael Pitt (musique et jeu). Par contre, si on accompagne un fan névrosé de Nirvana, on va se faire chier grave et pester contre les plans de 2 minutes sur les buissons, mais on va quand même bien aimer la derniére scéne du film; parce que c'est la derniére et parce qu'elle est... Je sais pas comment dire, étant donné que toutes les expressions qui me viennent l'esprit ont déjà été utilisées par le jury de la nouvelle star pour décrire l'interprêtation d'une éniéme reprise d'Héléne Ségara.
Ayé, j'ai fini, ce qui veut dire que la prochaine fois, je peux faire ma belle - c'est à dire que je mettrai mes lunettes de mouches/Sophie Marceau pour écrire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire