24 mai 2005

Mon Coming Out, ou la Vie dans le Déni.

Ah, je vous ai bien eu, vous croyiez que j'étais déprimée par une vie affective inéxistante?
En fait non, je ne suis pas seule du tout, je suis schizophréne ou autogame (= selvbestǿvning) c'est comme on veut.

T'as pas calé?

Eh bien, c'est trés simple, je sors avec moi-même, je vais au cinéma en couple mais toute seule, je vis en concubinage avec mon miroir, je peux parler des nuits entiéres avec myself. Un vrai bonheur, mais comme personne n'est parfait -pas même moi, ni moi- il m'arrive quelques fois de m'engueuler. Non, mais c'est vrai, quelle dépensiére cette morue, on avait dit qu'on partirait en vacances à Londres avec des amies et voilà qu'elle claque tout son fric en fringues. Ah, vraiment, égoisme, quand tu la/nous/me tient !

En fait, en y réfléchissant bien, il me semble que la rupture est inévitable (ne lui racontez rien, il faut que je lui en parle moi-même). C'est triste, mais on n'a plus rien à se dire, notre vie à deux est bien monotone; sans surprise. Je crois que je vais devoir me débarasser d'elle même si au fond je l'aimais bien.


Si toi aussi tu penses que la morue a fondu un plomb, appelle les urgences psychiatriques de Nancy -la famille y a ses habitudes.

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