En vrac, le récit de ma soirée, euh, de ma nuit d’hier implique :
-Des vannes complètement vaseuses sur les camps de concentration
-Carol Hattaway.
-Du vin.
-La compil de Kevin.
-Le déluge.
-La faune du Café des Anges.
18h30 J’appelle Carol Hattaway :
« Euh, c’est une soirée genre on peut mettre une robe, ou alors on campe les joggings subito ?
-C’est bon, fais ta fille. »
18h45, Chez Carol Hattaway :
Ça pue. Dans un accès de Gastonite, elle avait débranché ses appareils éléctroménagers avant de partir en vacances. Mais qu’est ce que cette idée, d’abord ? Une légende urbaine de ménagères de moins de 50 ans ? Toujours est il que le congélateur rempli de viande et de poisson que l’on a laissé pourrir pendant deux semaines, ça sent la mort.
« Tu te souviens quand on était au Struthof ? Et bah, ça sent pareil !
-Le nombre de congélateurs qu’ils ont du débrancher ! »
19h50, Message de Celui qui veut aller à une conférence sur le conflit Israelo Palstinien.
« Désolé, les filles je peux pas venir, je sais je n’ai aucune excuse. »
19h51, Message laissé sur son répondeur :
« Si tu n’as aucune excuse, c’est pas que tu Peux pas venir, c’est que tu Veux pas venir. »
Mais finalement, tant pis, Carol Hattaway et Monica Geller et votre hôtesse partent vers le resto.
20h10, Autant se le dire, la soirée n’était pas placée sous le signe de la finesse :
« 3 cocktails maison et une bouteille de Lambrusco, en vous remerciant, bonsoir.»
21h50, de retour au funérarium.
Un petit bout de charlotte. Bon, d’accord, deux. Et une petite smirnoff. Bon, d’accord, deux.
Monica- nan, je veux pas aller au bowling, je veux pas mettre les chaussures de quelqu’un d’autre.
Moi- j’aimais enco’bien le bowling, surtout quand Mister Perfect matait mon cul.
Carol Hattaway- il matait ton bool pendant que tu lançait la boule.
Monica et moi- Boulet.
00h00, affalées dans le funérarium.
Désoeuvrées après notre habituel concours de claques et surtout à demi assommées par les vapeurs de cadavre, il était temps d’agir.
« On va en boîte ?
-En boîte, je sais pas, mais on peut aller au café des anges !
-2 secondes, je vais me remaquiller.
-T’as raison.
-Prostipute.
-Oui. »
00h10 – 2h00, au café des anges.
La faune serait beaucoup trop longue à décrire, mais il est à noter la présence du sosie officiel de George Michael, plus connu dans le milieu de la nuit nancéenne sous le nom de George Michel. A quoi reconnaît on un sosie de George Michael ? A l’absence de T-shirt sous sa veste de costard. On a la classe ou on ne l’a pas. En l’occurrence, Monsieur Michel ne l’a pas.
Evidemment la musique était merdique. En même temps on aurait pu sans douter, le DJ portait une chemisette à carreaux. Ça veut tout dire.
Tragédie : Amicalement.
Nadya : Et c’est parti.
Cookie Dingler : Etre une femme libérée.
Un boulet : I’d just like to call you my bitch. Allez comprendre l’enchainement.
Les pompiers: deux tons party mix 2005. Ah ? C’était de la techno ?
Il convient de décrire scrupuleusement les pas de danse du partenaire de Carol Hattaway. Nan, LE pas de danse. C’est assez simple et en même temps pas à la portée de tout le monde. Il suffit de maintenir à tout prix un écart d’environ 75 cm entre ses pieds, puis de piétiner en cadence les baskets puma des autres « danseurs » afin de créer un cercle de 2,50m de diamètre autour de soi. Il est bien sur nécessaire d’apporter quelques nuances à l’aide de ses bras ; c’est ainsi que l’on distinguera le style Cotton Eyed Joe du style Hey Sexy Lady.
2h00. Dehors, pieds nus, mais pas Monica parce qu’elle ne voulait pas marcher dans le crachat des gens. Personnellement, je craignais plus les tessons de bouteilles.
« Tiens, c’est marrant, il pleut…
-On doit pas avoir la même conception du marrant.
-Hé Carol, on voit le bleu que t’as sur le cul en transparence.
-I’M SINGING IN THE RAIN ! JUST SINGING IN THE RAIN!
2h10, dans la salle de bains attenante au crématorium.
« T’aurais pas des fringues sèches ?
-Si mais 2 secondes, on se lave les pieds.
-Vous n’auriez pas marché dans le caniveau, aussi…
-Tu les veux tes fringues ?
-Qu’est ce que t’as qui ne pue pas le mort ?
-Des joggings.
-Et bah voilà, on y vient. »
3h50, après que Carol eut raconté avec force détails le film The Ring :
« Bon, on dort chez toi ?
-Cool, je vous ai foutu les boules pour que vous restiez.
-Et t’es fière de toi ?
-Ouais, ça va.
-Bon, bah je prends la 2ème place de ton pieu et on vire Monica. »
4h 30, dans le lit de Carol Hattaway.
«Tes draps, ils puent le mort.
-Je sais, mais c’est pas une raison pour me crier*. »
10h15, toujours dans le lit de l’infirmière.
« Bouge toi le cul et va chercher les croissants.»
Voilà, c’était une bonne soirée. Inutile de vous dire que je n’étais pas fraîche-fraîche au boulot.
*Dans notre petit cercle, le verbe crier est transitif.
Bande son : Pump it up. Danzel. Oui, ça aussi.
-Des vannes complètement vaseuses sur les camps de concentration
-Carol Hattaway.
-Du vin.
-La compil de Kevin.
-Le déluge.
-La faune du Café des Anges.
18h30 J’appelle Carol Hattaway :
« Euh, c’est une soirée genre on peut mettre une robe, ou alors on campe les joggings subito ?
-C’est bon, fais ta fille. »
18h45, Chez Carol Hattaway :
Ça pue. Dans un accès de Gastonite, elle avait débranché ses appareils éléctroménagers avant de partir en vacances. Mais qu’est ce que cette idée, d’abord ? Une légende urbaine de ménagères de moins de 50 ans ? Toujours est il que le congélateur rempli de viande et de poisson que l’on a laissé pourrir pendant deux semaines, ça sent la mort.
« Tu te souviens quand on était au Struthof ? Et bah, ça sent pareil !
-Le nombre de congélateurs qu’ils ont du débrancher ! »
19h50, Message de Celui qui veut aller à une conférence sur le conflit Israelo Palstinien.
« Désolé, les filles je peux pas venir, je sais je n’ai aucune excuse. »
19h51, Message laissé sur son répondeur :
« Si tu n’as aucune excuse, c’est pas que tu Peux pas venir, c’est que tu Veux pas venir. »
Mais finalement, tant pis, Carol Hattaway et Monica Geller et votre hôtesse partent vers le resto.
20h10, Autant se le dire, la soirée n’était pas placée sous le signe de la finesse :
« 3 cocktails maison et une bouteille de Lambrusco, en vous remerciant, bonsoir.»
21h50, de retour au funérarium.
Un petit bout de charlotte. Bon, d’accord, deux. Et une petite smirnoff. Bon, d’accord, deux.
Monica- nan, je veux pas aller au bowling, je veux pas mettre les chaussures de quelqu’un d’autre.
Moi- j’aimais enco’bien le bowling, surtout quand Mister Perfect matait mon cul.
Carol Hattaway- il matait ton bool pendant que tu lançait la boule.
Monica et moi- Boulet.
00h00, affalées dans le funérarium.
Désoeuvrées après notre habituel concours de claques et surtout à demi assommées par les vapeurs de cadavre, il était temps d’agir.
« On va en boîte ?
-En boîte, je sais pas, mais on peut aller au café des anges !
-2 secondes, je vais me remaquiller.
-T’as raison.
-Prostipute.
-Oui. »
00h10 – 2h00, au café des anges.
La faune serait beaucoup trop longue à décrire, mais il est à noter la présence du sosie officiel de George Michael, plus connu dans le milieu de la nuit nancéenne sous le nom de George Michel. A quoi reconnaît on un sosie de George Michael ? A l’absence de T-shirt sous sa veste de costard. On a la classe ou on ne l’a pas. En l’occurrence, Monsieur Michel ne l’a pas.
Evidemment la musique était merdique. En même temps on aurait pu sans douter, le DJ portait une chemisette à carreaux. Ça veut tout dire.
Tragédie : Amicalement.
Nadya : Et c’est parti.
Cookie Dingler : Etre une femme libérée.
Un boulet : I’d just like to call you my bitch. Allez comprendre l’enchainement.
Les pompiers: deux tons party mix 2005. Ah ? C’était de la techno ?
Il convient de décrire scrupuleusement les pas de danse du partenaire de Carol Hattaway. Nan, LE pas de danse. C’est assez simple et en même temps pas à la portée de tout le monde. Il suffit de maintenir à tout prix un écart d’environ 75 cm entre ses pieds, puis de piétiner en cadence les baskets puma des autres « danseurs » afin de créer un cercle de 2,50m de diamètre autour de soi. Il est bien sur nécessaire d’apporter quelques nuances à l’aide de ses bras ; c’est ainsi que l’on distinguera le style Cotton Eyed Joe du style Hey Sexy Lady.
2h00. Dehors, pieds nus, mais pas Monica parce qu’elle ne voulait pas marcher dans le crachat des gens. Personnellement, je craignais plus les tessons de bouteilles.
« Tiens, c’est marrant, il pleut…
-On doit pas avoir la même conception du marrant.
-Hé Carol, on voit le bleu que t’as sur le cul en transparence.
-I’M SINGING IN THE RAIN ! JUST SINGING IN THE RAIN!
2h10, dans la salle de bains attenante au crématorium.
« T’aurais pas des fringues sèches ?
-Si mais 2 secondes, on se lave les pieds.
-Vous n’auriez pas marché dans le caniveau, aussi…
-Tu les veux tes fringues ?
-Qu’est ce que t’as qui ne pue pas le mort ?
-Des joggings.
-Et bah voilà, on y vient. »
3h50, après que Carol eut raconté avec force détails le film The Ring :
« Bon, on dort chez toi ?
-Cool, je vous ai foutu les boules pour que vous restiez.
-Et t’es fière de toi ?
-Ouais, ça va.
-Bon, bah je prends la 2ème place de ton pieu et on vire Monica. »
4h 30, dans le lit de Carol Hattaway.
«Tes draps, ils puent le mort.
-Je sais, mais c’est pas une raison pour me crier*. »
10h15, toujours dans le lit de l’infirmière.
« Bouge toi le cul et va chercher les croissants.»
Voilà, c’était une bonne soirée. Inutile de vous dire que je n’étais pas fraîche-fraîche au boulot.
*Dans notre petit cercle, le verbe crier est transitif.
Bande son : Pump it up. Danzel. Oui, ça aussi.

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