Horrible, ou la soirée passée avec Carol Hattaway et le BOULET de classe internationale.
Je sais pas si c'est parce que le boulet était défoncé ou quoi, mais insupportable le gars. C'est bien simple, aprés l'avoir quitté*, Carol et moi avons passé une heure à déblatérer sur son compte. Sans mentir, c'était le meilleur moment de la soirée.
Le boulet parle. Ah ça oui, le boulet parle. Pas moyen d'en placer une. En même temps, on ne risque pas de se tuer à faire la conversation avec lui, le boulet fait les questions et les réponses. LE boulet est tellement doué qu'il est capable de déclencher une polémique en s'adressant à lui même. Essaie de faire entendre raison au boulet et il te regardera d'un air interloqué. Qui ose venir troubler le petit monde merveilleux du boulet ?
Le boulet a un psy**. Alors quand Carol Hattaway parle d'un patient qui d'un cancer du poumon s'est retrouvé paraplégique, le boulet pense que la meilleure chose à faire, c'est d'en parler à un psy. Oui, mais non, c'est juste pour dire que ça motive pour arréter de fumer. Le boulet se roule une clope avec ses vieilles miettes de tabac qui puent. Le boulet est vraiment certain que Carol Hattaway a besoin d'un psy.
Boulet, tu sais que t'es gavé lourd ? Tu te rends compte que tu n'écoutes pas les gens parler, que tu nous coupes la parole toutes les 8 nanosecondes ? Boulet, réalises tu que les rires que tu provoques sont des rires nerveux, tout juste bons à nous empêcher de te foutre dehors comme un malpropre ?
Oui, oui, le boulet se rend bien compte, mais non, non, le boulet ne se sent pas de changer. Le boulet se sent bien comme ça.
Il est 23h30, Carol Hattaway fait mine de fatiguer. Je la préviens, si elle me laisse seule avec le boulet, je me tranche les veines en signe de protestation. Il faut bien ça.
Le boulet sort la mini encyclopédie de l'astrologie de son cul et nous gratifie d'une des vérités universelles dont lui seul a le secret : L'astrologie, c'est comme la bible, faut interprêter.
Dans l'intention de semer le boulet sur le chemin du retour, je lui propose d'aller acheter du tabac qui pue avec lui à la gare. Je signifie bien au boulet que non, je n'ai pas envie d'aller chantez sous la pluie tout en lisant les mémoires d'Elizabeth Tessier. Manque de chance tout semble fermé à la gare. Risquons un coup d'oeil à l'intérieur. Un clodo fort urbain nous tient la porte. Nos impressions se confirment, c'est aussi la grève des tabacs. Le boulet propose alors au clodo d'aller se jeter un godet derrière la cravate au bar d'en face -sans me consulter. T'es gentil, le boulet, mais je t'avais dit que je rentrais, demain c'est la réunion de rentrée tout ça***. Il paraît que j'assure pas.
Je suis assez d'accord, si j'avais assuré, je l'aurais pas laissé rentrer dés le départ, et il m'aurait pas collé du tabac sur mon beau lino tout propre. Et je ne serais pas non plus rentrée comme une conne chez moi à minuit sous la pluie.
* j'y reviendrai.
**les psys, j'aime pas ça, ça a tendance à faire oublier toute notion de responsabilité personnelle, non, vraiment, j'aime pas ça.
***han la la, la mauvaise foi.
Bande son : les regrets, Alain Souchon.
Je sais pas si c'est parce que le boulet était défoncé ou quoi, mais insupportable le gars. C'est bien simple, aprés l'avoir quitté*, Carol et moi avons passé une heure à déblatérer sur son compte. Sans mentir, c'était le meilleur moment de la soirée.
Le boulet parle. Ah ça oui, le boulet parle. Pas moyen d'en placer une. En même temps, on ne risque pas de se tuer à faire la conversation avec lui, le boulet fait les questions et les réponses. LE boulet est tellement doué qu'il est capable de déclencher une polémique en s'adressant à lui même. Essaie de faire entendre raison au boulet et il te regardera d'un air interloqué. Qui ose venir troubler le petit monde merveilleux du boulet ?
Le boulet a un psy**. Alors quand Carol Hattaway parle d'un patient qui d'un cancer du poumon s'est retrouvé paraplégique, le boulet pense que la meilleure chose à faire, c'est d'en parler à un psy. Oui, mais non, c'est juste pour dire que ça motive pour arréter de fumer. Le boulet se roule une clope avec ses vieilles miettes de tabac qui puent. Le boulet est vraiment certain que Carol Hattaway a besoin d'un psy.
Boulet, tu sais que t'es gavé lourd ? Tu te rends compte que tu n'écoutes pas les gens parler, que tu nous coupes la parole toutes les 8 nanosecondes ? Boulet, réalises tu que les rires que tu provoques sont des rires nerveux, tout juste bons à nous empêcher de te foutre dehors comme un malpropre ?
Oui, oui, le boulet se rend bien compte, mais non, non, le boulet ne se sent pas de changer. Le boulet se sent bien comme ça.
Il est 23h30, Carol Hattaway fait mine de fatiguer. Je la préviens, si elle me laisse seule avec le boulet, je me tranche les veines en signe de protestation. Il faut bien ça.
Le boulet sort la mini encyclopédie de l'astrologie de son cul et nous gratifie d'une des vérités universelles dont lui seul a le secret : L'astrologie, c'est comme la bible, faut interprêter.
Dans l'intention de semer le boulet sur le chemin du retour, je lui propose d'aller acheter du tabac qui pue avec lui à la gare. Je signifie bien au boulet que non, je n'ai pas envie d'aller chantez sous la pluie tout en lisant les mémoires d'Elizabeth Tessier. Manque de chance tout semble fermé à la gare. Risquons un coup d'oeil à l'intérieur. Un clodo fort urbain nous tient la porte. Nos impressions se confirment, c'est aussi la grève des tabacs. Le boulet propose alors au clodo d'aller se jeter un godet derrière la cravate au bar d'en face -sans me consulter. T'es gentil, le boulet, mais je t'avais dit que je rentrais, demain c'est la réunion de rentrée tout ça***. Il paraît que j'assure pas.
Je suis assez d'accord, si j'avais assuré, je l'aurais pas laissé rentrer dés le départ, et il m'aurait pas collé du tabac sur mon beau lino tout propre. Et je ne serais pas non plus rentrée comme une conne chez moi à minuit sous la pluie.
* j'y reviendrai.
**les psys, j'aime pas ça, ça a tendance à faire oublier toute notion de responsabilité personnelle, non, vraiment, j'aime pas ça.
***han la la, la mauvaise foi.
Bande son : les regrets, Alain Souchon.
3 commentaires:
Hé bah, y en a qui galèrent grve la veille de la pré-rentrée !! Mdr.
Ton post m'a ouvert les yeux.
Mon pere est psy(chiatre). En general, les gens me disent "wah, ca doit etre genial". Non, ca craint du bouin. Maintenant j'ai compris pourquoi: ça a tendance à faire oublier toute notion de responsabilité personnelle .
Je te nomme mon nouveau mentor. Faut bien que je remplace Dumbledore.
Quand je pense que t aurais pu passer une soirée sympa chez moi à boire des coups pour fêter mon anniversaire, ca me déprime pour toi..........
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