16 janvier 2006

hum hum.

Je suis un petit peu circonspecte, si vous voulez tout savoir. Même si vous voulez pas tout savoir, en fait. Bon, j'en suis à 1571 mots, et mon cerveau risque d'imploser dans de trés brefs délais. J'estime qu'Amnesty International devrait faire quelque chose contre les journées composées d'heures de conduite infructueuses et de rédaction de synthèses de documents à la con. Mais, non, on préfère s'occuper des enfants faméliques. C'est du propre. D'un autre côté, c'est un peu ma faute, qu'est ce qui m'a pris de choisir un sujet qui allait m'imposer d'ingurgiter The Faerie Queene, hein, d'abord? Petit point culturel pour les incultes du règne d'Elizabeth qui a duré de 1558 à 1603, je vous le rappelle. The Faerie Queene est un long, trés long, et chiant, n'ayons pas peur des mots, poéme épique composé par Edmund Spenser à la gloire d'Elizabeth/Gloriana/Belphoebe/Braggadochio et publié en 1590. A la base, l'Edmund, il aurait dû écrire 12 livres décomposés en 30 000 chants eux mêmes découpés en 1400 strophes chacun. Encore heureux pour moi, il est mort au bout de 6 livres. N'empêche, c'est long. Par exemple, 1 seul chant, ça fait 10 pages dans Word. Ah bah ouais, en 1590, ils avaient pas Word, alors ils se rendaient pas bien compte de la longueur, les Golden Age authors. Oui, non, mais d'accord, si c'était 10 pages de comptine pour enfant, je dis pas, ça passerait encore. Parce que là, en fait, Spenser, lui, il tapait plus dans l'allégorie. Et moi, je suis un peu imperméable à ses allégories de merde. Pis pour être sur que je comprenne rien, l'Edmund, il a décidé que ce serait pas plus mal de ne nommer les caractères qu'une fois toutes les 36 pages. C'est un peu de la narration au petit bonheur la chance, à mon humble avis. En même temps, au bout de 40 bouquins de décryptage, j'ai vaguement réussi à comprendre que Elizabeth, bah en fait, elle était représentée dans tous les personnages féminins -ouéé, j'ai pigé une allégorie- sauf, que nan. Parce que Duessa, c'est la méchante. Evidemment, Elizabeth, ça peut pas être la méchante. Vous me direz, elle s'est bien faite appelée la Virgin Queen. Perso, j'y crois pas de trop, je pense plutôt qu'elle a bien réussi à se cacher dans les buissons des jardins d'Hatfield House avec Lord Robert -Joseph Fiennes, nan, mais quelle bombasse. Enfin, bref, la méchante Duessa, en vrai, c'est Mary Queen of Scots. Elle régnait sur une étrange contrée où tout le monde s'appelait Scott, sauf elle. Du coup elle en a un peu eu sa claque, et elle a voulu foutre Lizzie dehors et récupérer Joseph Fiennes. Ce que je comprends parfaitement, soit dit en passant. Bon, mais l'histoire de The Faerie Queene, c'est pas du tout ça. Enfin, si, mais c'est secondaire. Au fait, je vous ai dit que c'était rédigé en vieil anglais? Nan, mais bon fallait s'en douter aussi. L'histoire, c'est Arthur -ouais, genre le roi Arthur- qui cherche Elizabeth. Pis la dedans faut ajouter un drapeau qui est chevalier -le LSD faisait des ravages à la renaissance. Il y a aussi des chateaux/vertus, pour le fun. Pis pas mal de conneries auxquelles je n'ai strictement rien compris. Oh boulet! Qu'est ce qu'il y a à comprendre, il était pas prêt de la trouver la Gloriana, l'Arthur, vu qu'elle a quand même vécu 150 générations de de Normands, de Plantagenêts, de Yorks, de Lancastres et de Tudors après lui. N'importe quoi, Edmund, n'importe quoi. Je crois que je vais m'attaquer à Astrophel et Stella de Sir Philip Sidney (ouais, c'était la soeur à Lizzie).

Je gère. Mine de rien.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui c'est pas super facile ce livre : c'est pour ça qu'avec Yannus et Paulette, on a finalement choisi Richard II que The Faerie Queene pour la civi !! Même si Richard II est aussi un prétexte pour parler d'Elizabeth !! ;)