Parlons de mes cheveux.
Pour ceux qui n'auraient pas l'insigne honneur de me voir quotidiennement, je tiens à rappeler que je ne suis plus rousse depuis Octobre. Cependant, il me reste quelques reflets chatoyants dans la lumière du matin. Là dessus, vous êtes obligés de me faire confiance, vu que bon, hein, la lumière du matin, c'est pas vraiment tous les jours que je la vois.
Jusqu'à samedi, mes keveux étaient trés longs, pour vous donner une idée, ils m'arrivaient jusqu'à un ptit peu en dessous de la moitié du dos. D'accord, je suis naine, et j'ai un par conséquent un dos de nain, mais ça fait long quand même.
Donc, samedi, je suis allée chez le coiffeur. D'abord, je sais pas pourquoi on dit chez LE coiffeur, alors qu'il n'y a que des coiffeuses dans le salon où je vais. Alors comme ça le masculin l'emporterait même quand il n'y a que des féminins dans le groupe ? C'est inadmissible.
Une coiffeuse me repére et me demande ce que je veux faire. Un petit tour en poney, c'est possible, ou alors je dois m'adresser ailleurs ? Je voudrais refaire mon dégradé, mais en gardant les cheveux longs. Ouais, han, pas de problème han, on va passer au shampooing han. Je vais pas non plus vous raconter le shampooing, vous savez ce que c'est, vous avez des cheveux*. Mis à part que je me suis fait un petit coup du lapin à cause du siège qui part en avant et de l'appuie tête en fonte, ça s'est passé sans trop de heurts.
Et là, c'est le drame. Je m'installe devant le grand miroir et déjà, j'ai un bouton. Mais surtout je la vois sortir un taille-haie et une faux. Et pensez en ce que vous voulez, mais une faux, juste pour couper les pointes, à moi, ça me paraît rien qu'un peu excessif. J'ai pâli -pas que je sois Eva Longoria à la base, notez. Elle a commencé par les mèches du dégradé, elle en a coupé dans les 15 centimètres. Vous vous rendez pas bien compte, je crois. 15 CENTIMETRES**. C'est énorme. Pis elle a continué la bougresse. Deux ans que je me laisse pousser les cheveux, et ça sert à quoi, à recouvrir le sol d'un salon de coiffure poucrave! Là, je crois que j'ai blêmi. Puis tout est devenu flou, j'ai dû tomber dans les pommes -dans mes pauvres cheveux, en l'occurrence. Je pense que mon cerveau a refusé d'assister au massacre.
Mais enfin, je me suis réveillée de ce cauchemar, et les petits loups, c'est pas si pire que ça. Je vous l'accorde, j'ai un peu dégradé de catin, mais dans l'ensemble c'est supportable.
*Hyène chauve, le shampooing, c'est le moment où on se met une sorte de savon liquide sur la tête afin de laver les longs poils qui poussent normalement sur la région nord de ton crâne.
Pour ceux qui n'auraient pas l'insigne honneur de me voir quotidiennement, je tiens à rappeler que je ne suis plus rousse depuis Octobre. Cependant, il me reste quelques reflets chatoyants dans la lumière du matin. Là dessus, vous êtes obligés de me faire confiance, vu que bon, hein, la lumière du matin, c'est pas vraiment tous les jours que je la vois.
Jusqu'à samedi, mes keveux étaient trés longs, pour vous donner une idée, ils m'arrivaient jusqu'à un ptit peu en dessous de la moitié du dos. D'accord, je suis naine, et j'ai un par conséquent un dos de nain, mais ça fait long quand même.
Donc, samedi, je suis allée chez le coiffeur. D'abord, je sais pas pourquoi on dit chez LE coiffeur, alors qu'il n'y a que des coiffeuses dans le salon où je vais. Alors comme ça le masculin l'emporterait même quand il n'y a que des féminins dans le groupe ? C'est inadmissible.
Une coiffeuse me repére et me demande ce que je veux faire. Un petit tour en poney, c'est possible, ou alors je dois m'adresser ailleurs ? Je voudrais refaire mon dégradé, mais en gardant les cheveux longs. Ouais, han, pas de problème han, on va passer au shampooing han. Je vais pas non plus vous raconter le shampooing, vous savez ce que c'est, vous avez des cheveux*. Mis à part que je me suis fait un petit coup du lapin à cause du siège qui part en avant et de l'appuie tête en fonte, ça s'est passé sans trop de heurts.
Et là, c'est le drame. Je m'installe devant le grand miroir et déjà, j'ai un bouton. Mais surtout je la vois sortir un taille-haie et une faux. Et pensez en ce que vous voulez, mais une faux, juste pour couper les pointes, à moi, ça me paraît rien qu'un peu excessif. J'ai pâli -pas que je sois Eva Longoria à la base, notez. Elle a commencé par les mèches du dégradé, elle en a coupé dans les 15 centimètres. Vous vous rendez pas bien compte, je crois. 15 CENTIMETRES**. C'est énorme. Pis elle a continué la bougresse. Deux ans que je me laisse pousser les cheveux, et ça sert à quoi, à recouvrir le sol d'un salon de coiffure poucrave! Là, je crois que j'ai blêmi. Puis tout est devenu flou, j'ai dû tomber dans les pommes -dans mes pauvres cheveux, en l'occurrence. Je pense que mon cerveau a refusé d'assister au massacre.
Mais enfin, je me suis réveillée de ce cauchemar, et les petits loups, c'est pas si pire que ça. Je vous l'accorde, j'ai un peu dégradé de catin, mais dans l'ensemble c'est supportable.
*Hyène chauve, le shampooing, c'est le moment où on se met une sorte de savon liquide sur la tête afin de laver les longs poils qui poussent normalement sur la région nord de ton crâne.
**non, rien.
Bande son: Rose Rouge, Saint Germain.
Bande son: Rose Rouge, Saint Germain.
6 commentaires:
bah, je comprends plus, hier tu m'as dit que t'étais toute belle avec ta nouvelle coupe???
oui, mais oui, mais tu vois bien je pense quand même bcp au sacrifice de ma kevelure.
Ah chouette : le retour de la bande son !
j'ai hâte de voir ca !
Moi j'ai la coupe de Gunther ! Trop terrible, t'as la classe assuré !
Le pire, c'est que je connais quelqu'un qui a la même coupe ...
Tu nous mets l'eau à la bouche et tu nous montres même pas le résultat ?! Remboursez !
oui, mais tu comprends bien, si je mets une photo de moi, les gens vont arréter de venir.
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