18 juin 2006

Chick Flicks !

Vous qui n'attendez qu'une chose -me voir- sachez que pour ce faire, vous n'avez qu'à trainer autour des cinés du centre ville nancéen les vendredis apremidis.

Généralement, arrivé le vendredi aprem, plus personne ne me supporte et donc, je suis bien obligée de trouver à m'occuper. Seule. Donc, je vais au ciné. Seule. Avec des bonbecs.


Mais voilà, je vais pas aller voir des vrais films bien toute seule parce que sinon, je vais m'éclater toute seule, et je pourrai en parler à personne. Imaginez, sortir de Crazy et faire ooh-ooh les bras en croix comme une conne, pas drôle sans au moins une ou deux personnes qui comprennent. Compte tenu de ma propension à répéter inlassablement les répliques cultes des films que j'aime, je ne peux pas décemment me permettre d'aller voir des films-qui-ont-l'air-bien toute seule. Donc, l'idée c'est que je me tape des merdes le vendredi aprem.


D'ailleurs, c'est à peu prés les seules fois où je vais à l'UGC. Comme films du vendredi apremidi, récemment, ya eu Comme t'y es belle, On va s'aimer et Conversation with other women.
Je fais dans les comédies romantiques, vous voyez, et franchement, le moins que l'on puisse dire, c'est que les français savent pas faire. Han la la, ce que c'était mauvais, Comme t'y es belle, la vérité si je mens au féminin, mon cul. Déjà que la vérité si je mens est un des films les plus lourds de toute l'histoire du cinéma*, mais alors, rajoutez y des bons sentiments de trentenaires à 2 balles, et là, vous obtenez une grosse, grosse daube. Une tellement grosse daube que pour tirer la larmouille de la spectatrice atterrée, on s'interdit pas d'utiliser l'envie d'aimer jusqu'à plus soif. Ya des fois, quand même, je suis contente d'être une enfoirée de capitaliste et de posséder la carte ugc illimité, parce que sérieusement, payer 7 euros pour une grosse vache qui beugle l'envie d'aimer dans son quat'quat, ça trouerait un peu mon cul de cinéphile**.


Pareil pour On va s'aimer. Parce que même si je suis secrètement amoureuse de Julien Boisselier***, terminer son film sur une reprise collégiale de Gilbert Montagné (er?) c'est du foutage de gueule ou je ne m'y connais pas. Et en plus ya Alexandra Lamy dans ce film. Sans elle, le film aussi cucu la praline soit il aurait été digéré sans trop de peine. Mais dieu qu'elle joue mal ! C'est incompréhensible, je la trouvais plutôt drôle dans un gars une fille, je ne sais vraiment pas ce qui s'est passé. Cependant, j'ai ma petite idée: dans un gars une fille, elle ne faisait que gueuler, ce qui visiblement est son point fort. Dés lors qu'il s'agit de nuancer un peu son jeu, la blondasse révéle un charisme d'huître sous xanax, si bien que dans On va s'aimer, elle ne soutient pas une seule seconde la comparaison avec Mélanie Doutey. Alexandra Lamy rend ce film complétement ringard, alors que sans elle, il aurait pu être qualifié de sympathiquement kitsch.


Conversation with other women, malgré Helena Bonham Carter ne vaut pas beaucoup mieux. Je pensais pas qu'on pouvait construire un film sur un seul pauvre effet de mise en scène d'Allemagne de l'Est. Bah, j'm'ai trompée. Wouhou, l'écran séparé, la vache, mais quelle idée originale. Qui sert à rien, certes, mais ... mais rien. Bon, ya des moments sympas quand même, mais j'ai pas compris la fin, et la BO entiérement composée de chansons chiantes de Carla Bruni m'a vraiment gonflée.
Aussi stupide que ça puisse paraître, tous ces fiascos cinématographiques ne m'empêcheront pas de poursuivre mon exploration des profondeurs gluantes des guimauves internationales.



*dans les 15 tonnes, environ.
**je suis d'un vulgaire!
***depuis J'me sens pas belle, seule comédie romantique qui en vaille la peine.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

bonbecs... guimauve.... j'ai eu ma dose de sucrerie pour la matinée, c'est cool. Em même temps c'est bien de lire ton blog, car j'ai des critiques de films que je ne verrai jamais sinon.

Et puis ca fait di bien aussi que qqn vomisse un peu la Lamy, parce que je ne la supporte pas cette fille.

Anonyme a dit…

Dans un désespoir et une non-motivation sans fond, j'ai eu le terrible malheur de subir Ultraviolet hier après midi. Je peux dire sans aucun doute aucun qu'il s'agit du film le plus pourri de l'histoire du cinéma.

Clem a dit…

C'est con parce que tous ces films la, j'en avais meme pas entendu les titres.
Mais apparemment, c'est pas trop trop grave.

Anonyme a dit…

Pourquoi tu squattes le ciné tout un aprèm alors qu'il fait super beau dehors et qu'on a un peu attendu ça depuis 100ans? bon, oui tu fais ce que tu veux...

glamourous cod a dit…

j'avais envie d'aller au ciné, c tout, pis je me suis dit que de ttes manières, j'allais squatter dans le jardin de chez maman tt le week end. ce que j'ai fait. bref, je suis grandiose, je peux tout faire. mouhahahaha

Anonyme a dit…

J'en ai marre de te lire dans l'ombre comme un ptit fourbe malaisien alors je te remercie publiquement de me faire rire autant le soir! Il fallait que ce fut dit! Mes hommages!

glamourous cod a dit…

t'as raison, les malaisiens, c'est les pires.
ptite question, tu es le johan de sandy?

Anonyme a dit…

Ah non, pour le coup non... Tu me connais pas, je te connais pas, mais je te trouve excellente et je voulais t'en rendre hommage, du coup :))